Henri Gisquet (c) Photo Mélanie Lahaye
Cette passion pour le travail des abeilles me vient de mon enfance, j’avais 6 ans quand je suivais mon père qui avait suivi mon grand-père. Notre famille avait des ruches en France.
Après la vie s’est écoulée et j’ai dû attendre 2013 pour acquérir un terrain qui me permettais de réaliser ma passion.
Actuellement, je possède 13 ruches et du matériel comme un extracteur de miel, un maturateur à miel, les protections vestimentaires optimales contre les piqûres, …., et comme bagage une formation en apiculture, mon affiliation à la Fédération apicole et surtout ma passion et mon expérience.
La AFSCA contrôle notre travail et matériel.
Etant d’une nature qu’on peut qualifier d'"hyperactif", dès que la météo le permet, je suis dehors, sur le terrain, auprès de mes ruches, j’entretien le terrain. Même actuellement, en hiver, il faut aller vérifier si tout va bien et nourrir les abeilles tous les jours car elles sont au repos en cette saison et ne sortent pas. Durant cette période anxiogène, où on ne peut pas voir ou recevoir grand monde à la maison, cette passion est une échappatoire pour moi et cela me fait vraiment du bien.
Le gouvernement a pris en compte le fait qu’il était nécessaire qu’un apiculteur se déplace pour aller nourrir les abeilles et nous avons un papier certifiant que l’apiculteur peut sortir visiter ses ruches.
Je nourris mes abeilles avec des pains de sucre vitaminé.
Dès le mois de février, avec une température extérieure de plus ou moins 15°C, je visite toutes mes ruches. Il faut veiller à éliminer des parasites et changer des cadres. Dans une ruche, il y a 10 cadres et chaque année j’en remplace deux.
Ensuite il faut traiter l’habitat de l’abeille et tuer le "varroa destructeur" appelé communément, le pou des abeilles. Ce parasite tue les abeilles. Ce traitement est effectué en deux fois à un mois d’intervalle.
Le traitement contre le varroa est proposé de deux manières différentes : soit avec des lanières imbibées de produit que l’on fait pendre dans la ruche, soit, plus naturel, avec une petite bouteille bien spécifique dans laquelle on met de l’acide formique qui agit par évaporation dans la ruche. Fourmis et abeilles: une symbiose parfaite contre le varroa. (Merci les copines fourmis !)
Au début du mois de mai, il faut éliminer les nouvelles reines, sinon la ruche se divise en autant de fois qu’il y a de reines et des essaims quittent la ruche.
Un essaim d’abeilles coûte 150 euros, donc on se rend compte de la perte pour un apiculteur lorsque des essaims s’envolent.
Ensuite viendra le temps de la récolte. J’en effectue deux fois par an. Le miel de printemps et le miel d’été.
Un apiculteur peut compter sur une récolte de plus ou moins 10 kg par ruche.
Ma plus grande fierté est que mon petit-fils, Martin, a effectué la formation d’apiculteur et se passionne pour les abeilles. Âgé de 14 ans, il vient avec moi sur le terrain et s’occupe des ruches. Il a sa ruche et la récolte de cette ruche est "son" Miel ! De beaux moments de complicité entre nous.
Lorsque vous verrez devant chez moi la pancarte : "Miel à vendre", arrêtez-vous, vous aurez la nouvelle récolte. Actuellement je n’en ai plus !
(c) Henri Gisquet
> Contact : Vous pouvez me joindre par téléphone au 084/38 92 35
ou par mail : henrigisquet [at] gmail.com
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